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Pourquoi je n’arrive pas à demander: 5 idées invisibles qui nous sabotent.

  • Photo du rédacteur: eveiletmoi69
    eveiletmoi69
  • 27 juil.
  • 4 min de lecture
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Demander un service, de l’aide, un renseignement ou même… de l’attention.

Pour certaines, c’est naturel. Pour d’autres — c’est tout un monde.

Un monde de tensions internes, de silences stratégiques et de pensées invisibles, mais bruyantes.


Du genre :

"Je vais déranger", "Ce n'est pas si important. Oublie",
"Ils ont mieux à faire", "Je suis ridicule de demander ça".

On se tait. Encore.

Par peur de prendre trop de place. Par crainte de déranger.

Par automatisme, aussi — parce qu'on a appris, quelque part, que notre besoin pouvait être un problème.


Et si, derrière ces peurs, se cachaient des croyances limitantes qui conditionnent notre façon d’être au monde ?


Chez beaucoup de femmes, elles prennent racine dans un mélange de suradaptation émotionnelle, de culpabilité culturelle et de conditionnement relationnel.

On nous a appris à être douces, conciliantes, à ne pas faire de vagues.

À nous contenter.


Résultat ? Demander semble être inapproprié.



1. "Si je suis refusée, c’est que je ne vaux rien"

C’est la plus insidieuse.

Le “non” n’est pas entendu comme un simple refus, mais comme un rejet personnel.

Et là, ce sont les pensées qui s'affolent : "je n’aurais pas dû demander. J’ai été ridicule.

Je ne mérite pas".

Il est possible que tu aies appris tôt à dépendre de l'approbation ou de l'amour des autres.


👉 Ce qu’il faut se rappeler :

Un "non" ne parle pas de ta valeur. Mais si tu as appris tôt que tes droits dépendaient de l'approbation ou de l'amour des autres, tu peux ressentir chaque "non" comme une blessure profonde. En réalité, cela parle du cadre de l’autre, de ses limites, de ses contraintes. Il s'agit d'apprenre à distinguer ta valeur personnelle de la réponse de l'autre.



2. "Si je dérange, c’est que je suis trop... "

Souvent, cette idée-là vient d’une honte ancienne.

Celle d’avoir parlé trop fort, demandé au mauvais moment, été moquée, ou rabaissée pour une demande légitime. Résultat ? On anticipe en s'auto-jugeant très vite pour éviter que les autres le fassent : "Ne dis rien, tu vas encore avoir l’air nulle".


👉 Ce qu’il faut se rappeler :

Une demande mal reçue ne te rend pas ridicule. C’est la réaction de l’autre qui peut être inadaptée, pas toi. Tu as le droit d’essayer. Tu n’as pas à être parfaite.

L’erreur n’est pas une honte, c’est un apprentissage.



3. "Si je gêne, c’est que je ne devrais pas demander ça"

Tu mets l'autre en position de juge de ce que tu as le droit ou non de demander.

Cela reflète souvent une intériorisation d'un interdit : "Ne sois pas une charge", "N'exige rien", "Adapte-toi".

Et on finit par s'effacer.


👉 Ce qu’il faut se rappeler :

Demander n’est pas déranger.

C’est une ouverture : "Je t'expose ma demande, tu es libre d'y répondre ou non".

Ce n'est pas la demande qui est déplacée — c'est souvent la peur du rejet qui te fait croire qu'elle l'est.



4. "Je préfère me taire que de risquer un conflit ou un malaise"

C’est la stratégie de la paix à tout prix.

Tu as probablement associé, à un moment, l'expression de soi avec un danger : conflit, rejet, punition ou même abandon.

Cela peut venir d'une enfance marquée par une forte tension relationnelle, où la parole créait l'insécurité.

Et à force d’éviter le conflit… on s’abandonne soi-même.


👉 Ce qu’il faut se rappeler :

Le silence peut protéger à court terme, mais à long terme, il isole.

L'important est d'apprendre à oser parler sans que cela devienne une agression pour soi ou pour l'autre.



5. "Les autres ont mieux à faire. Qui suis-je pour demander ça ?"

Cette pensée te place tout en bas de la hiérarchie relationnelle.

Tu donnes aux autres de la légitimité... et tu t'en retires. Comme si les autres étaient plus importants, plus occupés. Et toi ? Tu fais profil bas. Tu attends que ça passe.

Mais cela a te crée de la frustration, de l'inconfort, et peut-être même un sentiment d'injustice.


👉 Ce qu’il faut se rappeler :

Tu as ta place. Tes besoins sont valides.

Et tu n’es pas en train de voler le temps ou l’énergie des autres.

Ils sont adultes, ils peuvent dire non s’ils ne peuvent pas.

Ce n’est pas à toi de te censurer pour eux.



Ce que tout cela révèle ?

Ces pensées sont des croyances limitantes.

Elles ne sont plus utiles pour toi aujourd'hui. Elles t'ont peut-être protégée à un moment, mais maintenant, elles te coupent de ton droit fondamental : exister avec des besoins, des demandes, des émotions — et que cela soit OK.



Alors… comment s’en sortir ?

Un premier pas simple mais puissant : observer ces pensées au moment où elles surgissent.

Note-les. Regarde-les comme des idées, pas des vérités.

Et si tu osais les remettre en question?

💬 Par exemple :

  • “Et si je n’étais pas un dérangement, mais une personne avec des besoins légitimes?”

  • “Et si c’était OK d’essayer, même si je me trompe?”

  • “Et si j’avais autant de droit que les autres de demander, de m’affirmer?”

  • "Et si je laissais l'autre décider, sans me juger d'avance?"



Le mot de la fin :

Tu n’es pas trop.

Tu n’es pas ridicule.

Tu as appris à te taire pour survivre.

Mais aujourd’hui, tu peux apprendre à parler pour vivre.

Et tu verras : oser demander ne t’éloigne pas des autres.

Ça t’en rapproche.


With Love







 
 
 

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